« La Cheffe » rejoint les femmes puissantes dont Marie Ndiaye nous compte la vie, leurs combats, dans un grand nombre de ses romans.
La Cheffe cuisinière étoilée, détestait être approchée, femme sévère et solitaire, elle vivait la cuisine comme une aventure spirituelle. Le narrateur, de vingt ans plus jeune qu’elle, fut longtemps son second, amoureux sans espoir, il nous dresse peu à peu son portrait. Tous les soirs à la fin du service, il restait avec elle, elle élaborait, jusqu’a tard dans la nuit, une cuisine de plus en plus épurée.
Peu à peu le narrateur nous fait découvrir le parcours de la cheffe, dévoilant ses faiblesses, le rôle néfaste de sa fille, nous la rendant plus humaine. Son enfance pauvre, la découverte de la cuisine à seize ans. Le nom du restaurant « La bonne heure » l’influence non dite de sa mère. Nous ne connaîtrons le prénom de « la cheffe » qu’à la fin du roman.
L’écriture de Marie Ndiaye, peu à peu nous envoute, la fin du roman : dernier repas du narrateur avec la cheffe, repas ultime épuré.
Ce roman n’est-il pas une analogie entre le métier d’écrivain et la cuisinière ?
Patience, création.
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